Une semaine après que la Russie a envahi l’Ukraine, le sommet des villes et régions d’Europe qui s’est ouvert à Marseille le 3 mars a changé de dimension. Les élus locaux des 27 états membres, réunis par le Comité des Régions, se sont fait l’écho de la solidarité massive au peuple ukrainien qui s’organise à travers le continent. « Les villes ne font pas la guerre, elles n’ont pas d’armées. Les villes font la paix », résume ainsi le maire de Marseille, Benoit Payan, dès l’ouverture du sommet.
A La tribune, Carole Delga, la présidente de Régions de France rappelle les mesures proposées le 1er mars par l’association pour soutenir à la fois dans l’urgence les territoires envahis mais aussi les régions frontalières, qui font face à l’arrivée massive de réfugiés : mise à disposition de guichets uniques régionaux pour coordonner les initiatives de solidarité, organisation de l’accueil de réfugiés et abondement du fonds national de soutien aux ONG.
« Il est important que les collectivités puissent exprimer leur attachement aux valeurs que porte l’Europe en condamnant cette agression, martèle le président de la délégation française du Comité des régions, le conseiller départemental de l’Aude, André Viola, qui insiste sur l’importance que les collectivités joueront auprès des régions frontalières de l’Ukraine, en proie à des défis majeurs.
« Nous devons nous montrer solidaires, coopérer et soutenir la reconstruction de ces territoires », conclut-il alors qu’en visioconférence depuis la place Maïdan, Vitaliy Klychko, le maire de Kiev, enjoint les autorités locales européennes à proposer une réponse rapide aux besoins de tous les territoires du pays. L’ancien multi-champion du monde de boxe assure que
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