Il est venu le temps de faire entendre la voix des territoires ! Dans la droite ligne d’Olivier Dussopt qui déclarait qu’était venu « le temps des collectivités à taille humaine », lorsqu’il était à la tête des Petites Villes de France (APVF) peu avant de faire son entrée dans les différents gouvernements d’Edouard Philippe et Jean Castex, l’association – désormais présidée par Christophe Bouillon – a rédigé un Manifeste pour nourrir les débat de la campagne des présidentielles.
Un document riche « de propositions du quotidien, parlant des territoires et au nom de ceux qui y vivent » résume le maire de Barentin (Seine-Maritime). Un livret qui veut démontrer que les maires des communes de 2500 à 25000 habitants savent être « exigeants, constructifs, proposants » et parler d’une seule voix, car même si les membres du bureau apartisan de l’APVF s’apprêtent naturellement à soutenir des candidats différents, « il n’y a qu’un seul manifeste », assure Christophe Bouillon.
Bons points et rendez-vous manqués
Du quinquennat qui s’achève, les maires des Petites Villes tirent un certain nombre d’éléments positifs (programmes Petites villes de demain, Action cœur de ville, Agenda rural, stabilité de l’enveloppe des dotations,…) mais retiennent aussi quelques « rendez-vous manqués » : la contractualisation et ses appels à manifestation d’intérêt – inaccessibles aux petites communes manquant d’ingénierie -, la loi 3DS « qui n’est pas le texte permettant d’avoir une décentralisation jusqu’au bout », la perte du pouvoir de taux, etc… « Dernier kilomètre de l’action publique, on aimerait bien aussi être le premier mètre », ose Christophe Bouillon. Le président de l’APVF attend ainsi que le prochain quinquennat soit « celui des retrouvailles entre l’État et les collectivités ».
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Références