« Une question de responsabilité, d’unité civique et d’esprit républicain ». Dans une vidéo postée sur Twitter dimanche 20 février, le maire de Cannes et président de l’AMF David Lisnard (LR) encourageait les élus locaux à accorder leur parrainage afin que « tous les candidats représentatifs puissent concourir ».
Un appel lancé également par Jean Castex, devant l’Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement mardi 22 février.
Quelques jours plus tard, le Premier ministre convoquait à Matignon les associations d’élus pour échanger sur le sujet. Mais aucune n’a souhaité répondre à l’invitation… Dans la dernière ligne droite de clôture des parrainages, une pression forte est exercée sur les élus locaux. Alors qu’une partie d’entre eux est bien décidée à rester à l’écart.
C’est le cas de Bruno Piriou, maire de Corbeil-Essonnes (Essonne). Dans une tribune publiée le 31 décembre dernier par Libération, l’élu divers gauche expliquait un choix qui s’est « imposé par défaut ». En cause, le décalage entre le discours politique des candidats et les réalités du terrain. Affirmant « ne rien attendre de l’élection présidentielle », il estime que le changement commence au niveau communal. Comme lui, Stéphane Baudet, maire LR d’Evry-Courcouronnes, souhaite « privilégier les intérêts locaux ».
Vie politique nationale VS vie politique locale
Le maire de Sceaux, Philippe Laurent (UDI), préfère aussi « rester à l’écart », même si sa décision « n’est pas encore totalement prise ». Rejetant « une responsabilité que les maires ne demandent pas », il
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