Irina Schmidt - AdobeStock
La mobilité scolaire semble une bonne entrée pour s’attaquer à l’omniprésence des véhicules individuels dans l’espace public. Sécurité aux abords des écoles, lutte contre la pollution, les raisons ne manquent pas pour chercher des alternatives. Par exemple avec le programme Moby, financé par les certificats d’économie d’énergie et qui fournit aux collectivités des moyens dédiés. Parmi les solutions récurrentes, les « rues scolaires » deviennent monnaie courante. Elles doivent être créées avec méthode. Attention enfin à ne pas négliger des solutions plus traditionnelles comme le transport collectif.
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1. Une volonté de changement
Les chiffres sont têtus. Un tiers des élèves habitent à moins de 2 km de leur école. Deux tiers dans un rayon de 5 km. Et pourtant, le véhicule individuel reste leur mode de transport privilégié, selon le baromètre des trajets domicile-établissement scolaire publié par l’Ifop en septembre dernier. 31 % des enfants commencent la journée en montant dans la voiture de papa-maman. Viennent ensuite la marche (28 %), le car scolaire (18 %), le bus (15 %). Le vélo ou le covoiturage arrivent loin derrière (2 et 1 %). La même étude note enfin que la moitié des parents (55 %) se disent ...