Pourquoi vouloir recentraliser cette compétence de protection de l’enfance ?
On voit aujourd’hui qu’il n’y a pas d’égalité des droits selon qu’on se trouve dans la Creuse, en Seine-Saint-Denis ou dans les Hauts-de-Seine. Certains départements vertueux font beaucoup pour l’aide sociale à l’enfance, tandis que d’autres la considèrent comme une variable d’ajustement. Ici l’accompagnement s’arrête à 18 ans, alors que là il se poursuit au-delà de 21 ans. Ce n’est pas normal.
Le sort de 340 000 enfants ne peut pas dépendre de la bonne volonté d’un président de département. On doit leur garantir un égal accès aux droits sur tout le territoire. Car les résultats en termes d’insertion sont alarmants: 70% de ces ...
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