Privées de nombreuses recettes en 2020, les communes labélisées quartier relevant de la politique de la ville (QPV) « aisées » ont davantage souffert de la crise que celles « modestes ». Une étude de la direction générale des collectivités locales (DGCL), parue au mois de janvier dans son bulletin d’information statistique, décrit le mécanisme. Les statisticiens de la DGCL ont comparé plusieurs indicateurs financiers de communes comportant un QPV -sauf Paris, Lyon et Marseille- et de communes n’en comportant pas. Dans les premières, les habitants disposent d’un revenu faible, les QPV étant déterminés par une concentration de la pauvreté ; 801 communes abritent un QPV. Le produit fiscal par habitant de ces communes est plus faible qu’ailleurs. Il est par exemple de ...
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Gazette des Communes, Club Finances
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