[Houplines, 120 agents, 7 800 hab., Nord] Avec des cultures professionnelles différentes, la cohabitation de personnels de deux administrations n’est pas simple. Encore moins quand elle est quotidienne, comme c’est le cas pour les Atsem et les enseignants. Pour peu que se greffent des problèmes relationnels, et le risque est grand de voir le climat social se dégrader.
C’est ce qui est arrivé dans les deux écoles maternelles d’Houplines, où la tension montait et les absences d’Atsem se répétaient. Une situation dégradée qu’un baromètre du bien-être au travail mené en 2016-2017, ainsi que des entretiens professionnels et de médiation ont permis de caractériser.
Afin d’améliorer les conditions de travail des Atsem, la collectivité a d’abord établi, fin 2017, une charte qui leur était dédiée, en collaboration avec les directions des écoles maternelles, destinée à clarifier leurs tâches, leurs missions et leur rôle aux côtés des enseignants. « Ce document-cadre a été signé par l’inspection d’académie et le maire », note Guillaume Deberdt, l’ancien directeur général des services d’Houplines.
Déconstruire les a priori
Le travail s’est poursuivi à travers des échanges avec toutes les parties prenantes, d’où a émergé l’idée d’une coformation pour améliorer la communication entre les Atsem et les enseignants. « Nous avons pensé à des groupes d’échange de pratiques. Il y avait besoin de déconstruire les a priori des uns et des autres », indique Guillaume Deberdt.
Après qu’a été acté le principe d’une coformation, Delphine Moretti, responsable du service « vie scolaire et périscolaire » (lire ci-dessous),
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