Au terme de près de deux années d’expérimentation sur 17 sites pilotes, les Maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer (Maia ), définies dans le plan Alzheimer 2008-2012 (mesure 4), vont pouvoir se généraliser.
En effet, le décret n°2011-1210 du 29 septembre 2011 approuve leur cahier des charges, qui sera prochainement publié au bulletin officiel.
Une version de ce cahier des charges avait été transmise aux agences régionales de santé (ARS) dès le début de l’année. Le document définitif ne devrait pas connaître de modification significative.
Boussole – Il donnera une boussole aux futurs porteurs de projet :
- conseils généraux (cela a été le cas dans 6 des 17 expérimentations),
- centres locaux d’information et de coordination gérontologique (Clic),
- réseaux de santé gérontologique,
- centres intercommunaux d’action sociale (CIAS),
- établissements de santé, établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad, en particulier intercommunaux ou départementaux),
- groupements de coopération sociale et médico-sociale (GCSMS),
- groupements de coopération sanitaire (GCS),
- services de soins infirmiers à domicile (Ssiad),
- maisons départementales des personnes handicapées (MDPH),
- regroupements de professionnels de santé libéraux, etc.
Contrairement à ce que leur nom indique, les Maia ne sont pas des « maisons », mais des dispositifs intégrés de soins, aides et accompagnements des personnes âgées vivant à domicile avec mise en place d’un guichet unique.
Ce processus d’intégration nécessite une articulation entre le secteur sanitaire, le secteur social et le secteur médico-social.
Rôle central des ARS et des conseils généraux – La loi HPST du 21 juillet 2009 confère aux ARS une mission de décloisonnement. A ce titre, elles jouent un rôle central dans la future généralisation du dispositif Maia, aux côtés des conseils généraux.
La création de 40 Maia a été programmée en 2011 et 100 sont prévues pour 2012.
Références