Vous préférez le terme démocratie coopérative à participative. Pourquoi ?
Je préfère le terme de démocratie coopérative, tout simplement car le mot participer n’indique pas à quel niveau on le fait. On peut se rendre à une réunion publique juste pour écouter les élus. Dans ce cas, on participe, mais ce n’est pas aussi constructif que d’être invité à coopérer sur un sujet. C’est à travers cette dynamique collective, qui doit être aussi bien ascendante que descendante, que nous pouvons mettre en œuvre des processus plus riches et intelligents en amont d’une décision ou d’un projet.
Depuis novembre 2020, vous êtes vice-président de l’association des maires ruraux de France, notamment chargé de la démocratie. Pourquoi avoir pris cette délégation ?
C’est une question que j’ai porté au sein de ...
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Gazette des Communes
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