Depuis les QG de campagne des candidats à l’élection présidentielle, la longue grève des chauffeurs de bus sur trois réseaux de la grande couronne parisienne passe inaperçue. Raison de la colère : des conditions de travail qui se sont dégradées depuis l’ouverture à la concurrence. Mais pour Valérie Pécresse, impossible de laisser pourrir ce conflit social. La candidate LR à la fonction suprême est aujourd’hui présidente d’Île-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité chargée des transports publics dans la région qu’elle dirige.
Jean-Luc Mélenchon ne s’y est pas trompé. Dès le 15 septembre, le candidat LFI était venu soutenir les grévistes et dénoncer l’attribution de marchés de transports publics au secteur privé.
De son côté, l’Association des maires d’Île-de-France (Amif) a fait pression sur ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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