Retards et annulations records, trains plus courts que prévus, défaut de communication… Le président (LR) du conseil régional des hauts-France, Xavier Bertrand, ne cesse de manifester son mécontentement alors que la collectivité paie « un demi-milliard » d’euros par an à la SNCF.
La région avait prévenu, fin octobre, qu’elle suspendrait ses paiements mensuels d’une quarantaine de millions d’euros si la qualité de service ne s’améliorait pas avant le 15 novembre. Elle a mis sa menace à exécution. Ce n’est pas une première.
La Normandie l’a fait en juillet, les Pays de la Loire et le Centre en 2017, le Nord-Pas-de-Calais et Midi-Pyrénées en 2014, l’Aquitaine en 2013. Selon Franck Dhersin, vice-président (divers droite) chargé des transports des Hauts-de-France, c’est le seul moyen de pression dont dispose une région face à la SNCF…
Dans les Hauts-de-France, les mesures prises par la direction régionale de la SNCF en novembre n’ont pas porté leurs fruits : 8,5 % des TER ont été annulés durant les trois-quatre dernières semaines, a indiqué le vendredi 3 décembre le vice-président aux transports, après une entrevue avec les responsables de la direction régionale de la SNCF. « Dans plus de la moitié des régions, le service est très mauvais, mais on est celle qui a les moins bons chiffres », a-t-il ajouté, précisant qu’un taux d’annulation normal devrait se situer « en dessous de 3% ».
Feuilles mortes, sangliers
Le dernier rapport de l’Autorité de la qualité de service dans les transports sur le premier semestre 2021 confirme cette mauvaise qualité de service. Les Hauts-de-France sont la région où
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