Une concertation n’a jamais aussi bien porté son nom. En octobre, la municipalité de Rouen a lancé “Et si on statuait ?”, consultation sur la place des femmes dans l’espace public. Derrière cette initiative, une « invisibilisation” des femmes à laquelle la mairie voulait remédier : dans la ville normande, seules 5 % des rues portent un nom féminin.
A la faveur de la restauration de la statue de Napoléon Ier, qui trône depuis 150 ans sur la place de l’hôtel de ville, le maire Nicolas Mayer-Rossignol ouvrait en septembre 2020 le débat de son possible déplacement pour afficher une figure féminine sur la place centrale de la ville. Depuis, cette déclaration cristallise les tensions, bien au-delà de Rouen. “C’est réducteur de résumer la place des femmes dans l’espace ...
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Gazette des Communes
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