Les élus ont voté à l’unanimité une délibération scellant un accord de partenariat entre la BnsA et la ville de Bordeaux. Par un tel accord, la ville s’engage dans un premier temps à numériser puis mettre en ligne gratuitement au « format » BnsA :
- les mémoires de l’Académie de Bordeaux datés du XVIIIème,
- la description collaborative de gravures anciennes représentant Bordeaux,
- les herbiers régionaux datés du XVIIIème déposés au Jardin botanique.
« Nous avons plus de 92 000 ressources en ligne. Entre les contributions de la médiathèque de Pau, partenaire depuis 4 ans, et celles des archives et de la bibliothèque de Bordeaux, qui vient de nous rejoindre, nous devrions dépasser les 200 000 ressources numérisées d’ici 2015 », estime Eric Cron, chef de service patrimoine et inventaire auprès du directeur général adjoint de la région délégué à la culture.
La BnsA est « un agrégateur de ressources, reconnu par la Bibliothèque nationale de France (Gallica, depuis 2010) et par l’Union européenne (Europeana, depuis 2000), dont l’objet est de faciliter et d’élargir l’accès aux documents et résultats de recherches ayant trait au patrimoine matériel et immatériel régional », synthétise Philippe Dorthe, l’élu en charge de ce dossier auprès du président du conseil régional.
La ville de Bordeaux n’a pas souhaité associer son important fonds patrimonial à ce projet, avant de se raviser face à sa notoriété croissante. « Nous ne sentions pas tous les enjeux de ce projet, et nous n’avons pas bien vu quelle pourrait être notre place entre les porteurs, l’Etat et la région Aquitaine », explique le secrétaire général de la ville, Alain de Bouteiller.
285 000 euros – Ce dernier ajoute : « Cette démarche s’inscrit dans notre programme Cité digitale. Nous ne mettons pas un euro de plus que ce qui est prévu pour notre processus de numérisation des fonds en interne. En retour, nous devrions récupérer des moyens financiers de l’Etat et techniques de la région ».
Le conseil régional indique avoir consacré en 2011 à cet agrégateur de ressources 285 000 euros, soit autant que la subvention Etat. L’accès aux ressources en ligne est libre et gratuit.
« Notre priorité à ce jour est une plus large ouverture au grand public, avec une phase d’éditorialisation et d’enrichissement du fond », souligne la chef de projet BnsA pour la région Aquitaine, Elise Dudézert.
Médias sociaux complémentaires – Dans cette optique de recherche de notoriété auprès du grand public, un compte Facebook a été ouvert le 8 juillet 2010, et l’équipe de 3 permanents à temps plein au conseil régional « twitte » l’actualité de la BnsA depuis juillet 2011.
Cet article est en relation avec les dossiers
- La communication territoriale à l'heure des Trolls et des Fake news
- Open Data et réutilisation des données publiques : des promesses vertigineuses
Thèmes abordés
Régions