Le gouvernement a publié son plan pour les pollinisateurs 2021- 2026, le 21 novembre. Est-ce pour le garder discret, qu’on l’a rendu public un dimanche ? Quoi qu’il en soit, il n’a fait de bruit que chez les initiés.
Alors que plus de 75 % de la masse des insectes ailés a disparu en Europe depuis les années 1990, ces annonces n’auront pas d’effet sur la disparition des pollinisateurs, estime l’association Pollinis, ONG qui agit pour stopper l’extinction des abeilles et autres pollinisateurs. « Il ne s’inscrit dans aucun projet à grande échelle visant à accompagner techniquement et financièrement les agriculteurs dans un processus de transition qui leur permettrait (…) de mettre enfin sur pied un modèle agricole durable et respectueux de la biodiversité. » développe l’association.
Réseau de recherche des villes les plus mellifères
Ce plan veut « mobiliser une diversité d’acteurs et disséminer largement les pratiques favorables aux pollinisateurs ». Son action 5 vise en particulier les collectivités, avec l’intention de faire évoluer le label « Villes et villages fleuris », afin de renforcer la prise en compte des pollinisateurs et tenter de toucher la société civile sur cet enjeu.
Parmi les exemples à suivre, Besançon (138 700 hab. Doubs) a
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