C’est un grand classique du congrès des maires. « L’éternel » premier vice-président délégué de l’AMF, selon le mot de son nouveau patron, David Lisnard, a tiré à boulets rouges sur le pouvoir central, à l’occasion de sa lecture de la résolution générale.
Devant un Emmanuel Macron qui n’en pouvait mais, l’ancien ministre de François Mitterrand a tonné contre un exécutif qui transforme « les budgets communaux en budgets annexes de l’Etat ». Il a pointé du doigt « l’avalanche de normes tatillonnes ». Et a rappelé la défense historique de l’AMF de l’autonomie fiscale « existentielle sans quoi les maires deviendrons des sous-traitants de l’Etat ».
Catalogue de petites mesures
Le projet de loi 3DS, comme différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification n’a pas davantage trouvé grâce à ses yeux. Il y a vu « un catalogue de petites mesures », « en aucun cas une politique à la hauteur des enjeux ». N’en jetez plus !
Pour l’AMF, l’Etat n’est définitivement pas à la hauteur face à la crise. « La marée des inégalités ne cesse de monter, a tonné le soutien d’Anne Hidalgo à l’élection présidentielle. Pour l’enrayer, il faudra bien plus que quelques digues construites à la va-vite ».
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