A la veille de l’examen, par le Conseil supérieur de la fonction publique d’Etat, du projet de décret organisant l’extinction de corps de la FPE, l’entourage d’Amélie de Montchalin a souhaité faire le point, lundi 8 novembre, sur le « caractère irréversible » de la réforme de la haute fonction publique. Malgré des passages obligatoires à venir devant les syndicats, les employeurs et le Conseil d’Etat, le gouvernement assure que son calendrier sera « tenu ».
Le futur ex-ENA, l’INSP, verra bien le jour au 1er janvier de l’année prochaine. « Le texte est déjà transmis au Conseil d’Etat et au comité technique de l’ENA. » La mission « Bassères » rendra « prochainement » ses travaux sur la feuille de route de l’institut au Premier ministre et à la ministre de la Fonction publique.
Quatre personnalités sont encore en lice pour le poste de directeur, de quatre ans renouvelables. Elles seront auditionnées « au cours de la deuxième quinzaine de novembre, pour une nomination en conseil des ministres courant décembre », indique le ministère. En septembre, l’appel à candidatures avait été prolongé de deux semaines pour permettre aux intéressés « d’affiner leur projet ». « Entre 15 et 20 dossiers ont été reçus. Les personnes ont des profils différents, elles viennent du milieu académique, de la société civile, de l’administration… »
Administrateur de l’Etat : la pierre angulaire
Si la transformation de l’ENA est hautement symbolique, c’est en réalité la création du corps
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Gazette des Communes
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