Il en rêve depuis tout petit, ou presque. Candidat à la tête de l’Association des maires de France (AMF) contre le premier magistrat LR de Cannes, David Lisnard, Philippe Laurent (UDI) est un pur produit des collectivités. Cela fait 44 ans qu’il siège au conseil municipal de Sceaux (Hauts-de-Seine), ville qu’il dirige depuis 2001. Rien, pourtant, ne prédestinait cet ingénieur centralien, fils d’un ouvrier de la sidérurgie du Nord, à se jeter dans le bain de l’action locale. Si ce n’est un goût inextinguible pour la chose publique et une soif de percer les mystères des finances locales… D’abord chargé de mission au Mouvement national des élus locaux, club d’édiles arrimé à droite, puis patron d’un cabinet de consultants auprès des collectivités, il a étendu sa toile à l’urbanisme, la culture, la fonction publique territoriale…
Philippe Laurent détient, à coup sûr, le record du nombre d’apparitions dans les colonnes « La Gazette ». Face à un adversaire qui ne fermait pas la porte, il y a encore peu, à une candidature présidentielle sous les couleurs des Républicains, il s’affiche volontiers en élu local détaché des contingences partisanes. Le centriste n’en demeure pas moins soutenu dans cette élection par la fine fleur de la Macronie. Une alliance lourde de menace pour l’indépendance de l’Association des maires de France, jugent le PS et LR.
Face à ces attaques, Philippe Laurent rappelle son opposition aux réformes phares de la mandature, de la fin de la taxe d’habitation au plafonnement de la hausse des dépenses locales de fonctionnement. Est-ce que cela suffira pour emporter la mise ? Difficile à dire, tant de l’aveu de David Lisnard, comme de Philippe Laurent, l’issue de cette élection s’annonce incertaine.
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Congrès des maires 2021 : changement d’ère à l’AMF
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Casting millimétré à l’AMF
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Ce qu’il faut retenir du congrès des maires 2021
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Emmanuel Macron dit leurs quatre vérités aux maires
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Contenu partenaire
Implantation logistique : interview croisée entre Nicolas Méary et Stéphane Taillée
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David Lisnard, la tête et les jambes
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David Lisnard, premier maire de France
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Les finances au cœur des batailles entre l’Etat et les collectivités
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Un président qui reste clivant
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Autonomie fiscale : les maires plus nuancés que leur association
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Ces villes qui font le choix de la démocratie participative
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Climat : de la théorie à la pratique
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Présidentielle : « Parrainer, ça fait partie du job de maire »
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Les territoires ruraux toujours en attente d’un Etat accompagnateur
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La bataille des maires
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Les maires relancent la guerre des chiffres sur le bilan de la crise
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L’Unccas demande des augmentations de salaires pour ses aides à domicile
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Inclusion numérique : les élus locaux réclament la pérennisation des moyens
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La calinothérapie laisse les maires sur leur faim
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Le contribuable local, une espèce en voie de disparition
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Les petites communes épargnées par la chute de la participation
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Maires et habitants, histoire d’un désamour
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Le ras-le-bol des maires agressés
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Rémi Lefebvre : « Les maires cachent l’abstention sous le tapis »
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Des barons locaux aux adeptes de la « gouvernance partagée »
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Campagne à l’AMF : Gérard Larcher descend dans l’arène
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Les maires refusent d’être « les sous-traitants de l’État »
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Duel annoncé pour la présidence de l’AMF
-
David Lisnard : « L’Etat impose aux maires une bureaucratie terrifiante »
-
Philippe Laurent : « L’AMF n’est pas la chasse gardée des partis »
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