Les faits remontent au mois de juin, lorsque le tribunal administratif de Toulouse, saisi par des riverains et des commerçants réunis notamment par l’Association pour un autre tracé, n’avait pas reconnu le caractère d’utilité publique du projet de prolongation du tramway en raison de son absence de réduction significative de la circulation en centre-ville et de son coût d’investissement estimé à près de 120 millions d’euros.
Insatisfait de cette décision, le maire de Toulouse, Pierre Cohen (PS), a décidé de contester ce jugement devant le Conseil d’Etat. Réuni en séance publique, la Section du contentieux du Conseil d’Etat a entendu lundi 26 septembre le rapporteur public qui a plaidé pour une annulation du jugement du tribunal toulousain.
Intérêt général – Ce dernier considère, contrairement aux juges de premier ressort, que le prolongement de 3,8 km de la ligne existante servait bien l’intérêt général et que les études d’impact effectuées en amont suffisaient à sa légalité.
Si la décision finale du Conseil d’Etat devrait être rendue dans quelques semaines, les réactions de la mairie toulousaine ne se sont pas faites attendre : Pierre Cohen et les élus du Comité syndical des transports toulousains se félicitent des conclusions du rapporteur public qui, selon eux, « confirment l’importance et l’intérêt général du projet Ligne Garonne ».
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