Réduire le moins possible l’offre de transport urbain, repousser le calendrier des grands projets : métros, tramways, téléphériques urbains, bus électriques, à hydrogène ou à haut niveau de service. Ceux qui coûtent cher. Mais ne pas abandonner. C’est le discours et les décisions auxquelles s’accrochent les élus des métropoles et agglomérations, autorités organisatrices de la mobilité (AOM). Et ce, malgré les dégâts financiers de la crise sanitaire.
Pour les transports publics, les pertes ont atteint 3 milliards d’euros en 2020 : 2 milliards de recettes voyageurs envolées et un milliard de rentrées fiscales – le versement mobilité payé par les entreprises locales – volatilisé sous l’effet du chômage partiel. Cette année, le versement mobilité résiste plutôt bien, ses recettes ayant ...
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