La première fois que le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, l’avait annoncé, c’était en mai 2021, devant le Sénat. L’objectif de réaliser 600 000 tests salivaires hebdomadaires dans les écoles primaires devait être atteint à la fin du même mois. Il n’a depuis cessé de le marteler : le 28 juillet, en présentant le protocole de la nouvelle rentrée scolaire ; le 26 août, lors de sa conférence de presse de rentrée. L’ambition figurait noir sur blanc dans le compte-rendu du conseil des ministres de la veille. Mais la réalité des chiffres illustre une situation pour le moins déconnectée de l’intention affichée de déployer une « stratégie ambitieuse de dépistage ‘‘tracer, tester, protéger’’ ».
Loin du compte
Lors de la précédente année scolaire, le nombre maximal atteint sur ...
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