Luc Alain Vervisch, directeur des études de la Banque postale Romain Gaspar
La sixième édition de l’étude « Territoires urbains – Portrait financier » de la Banque postale avec France urbaine révèle que le choc de la crise sanitaire n’a pas épargné les grandes villes et leurs groupements en 2020. L’épargne brute et leurs dépenses d’équipement sont en forte chute sur un an, même si ces collectivités ont été capables de participer à la relance. Pour éviter de nouvelles déconvenues en 2022, France Urbaine réclame des mesures lors du projet de loi de finances.
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Les grandes villes et leurs groupements ont subi « des baisses historiques » d’épargne brute et de dépenses d’équipement, plus élevées que celles de l’ensemble des collectivités en 2020 à cause du choc de la crise sanitaire. C’est le constat que dresse France urbaine, dans le cadre de la présentation de la 6ème édition de l’étude « Territoires urbains – Portrait financier » réalisée par le service des études de La Banque postale. Un effondrement de « la capacité d’autofinancement des territoires urbains qui ne les a pas empêchés de participer à la relance » rappelle, tout de même, le maire de Reims et co-président de la commission finances de France urbaine, Arnaud Robinet.
2020, une année compliquée
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