Les Petites villes voulaient un nouveau pacte, le gouvernement s’en tiendra à un abondement supplémentaire de 350 millions d’euros de dotations de soutien à l’investissement local (DSIL). Lors de la matinée de clôture des 23è assises de l’Association des Petites villes de France, les 9 et 10 septembre à Cenon (Gironde), son président, Christophe Bouillon a poussé l’Etat à s’engager auprès de ces collectivités : « Après le Pacte de Cahors, je vous propose le Pacte girondin de Cenon », a-t-il lancé devant le Premier ministre, Jean Castex, qui a fait le déplacement dans cette commune de la métropole bordelaise, accompagné de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et d’Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics.
Visibilité et liberté d’emploi
La proposition repose sur trois points, plutôt financiers. « Il faut nous garantir des moyens financiers dans la durée » a demandé Christophe Bouillon. « Les dotations sont bien stabilisées, mais nous voyons une forme de dette covid s’installer et nous ne voudrions pas, dans les huit mois à venir, devoir contribuer à la facture ».
De plus, l’association souhaite s’assurer le libre
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Gazette des Communes