La Poste va mal et en l’absence de toute réforme, le déficit pourrait atteindre « 1 milliard d’euros par an », affirment les conseillers de Bercy. L’État va donc verser une compensation au titre des années 2021 et 2022, à condition que la société s’engage à assurer un service public de qualité, plus fréquent et plus présent. Des consultations s’ouvriront en septembre, avec l’association des maires de France (AMF).
En janvier 2018, l’État et la Poste s’étaient engagés sur un contrat d’entreprise – courant jusqu’en 2022 – déclinant les engagements du premier pour soutenir la seconde dans les quatre missions que la loi lui confie : la garantie d’un service universel postal de qualité ; le maintien d’un réseau de 17000 points de contact, notamment, en secteur rural ; la mise à ...
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Gazette des Communes, Club Finances
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