« A la différence des grandes réformes de la protection de l’enfance de 2007 et de 2016, ce projet de loi est un millefeuille de dispositions, sans colonne vertébrale, sans conviction profonde. Il propose une série de rustines, mais qui vont s’avérer trop petites avec le temps », martèle Christophe Daadouch, docteur en droit, spécialiste de la protection de l’enfance. Moins sévère, Fabienne Quiriau, directrice générale de la Convention nationale des associations de protection de l’enfant (Cnape), a aussi du mal à voir « le fil rouge » du texte législatif adopté à l’Assemblée nationale jeudi 8 juillet. S’ils s’accordent sur le fait que plusieurs mesures constituent tout de même des avancées, « elles s’arrêtent au milieu du gué », tranche Fabienne Quiriau.
A titre d’exemple, même si elle ...
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