Les chiffres sont connus. En 2021, plus de 30 000 ménages arrivent en fin de procédure d’expulsion. Par ailleurs, entre 16 000 et 20 000 personnes vivent dans des lieux de vie informels (bidonvilles, squats). Ils risquent tous de perdre leur toit dans les semaines et mois à venir – c’est le cri d’alarme lancé par le Collectif associations unies (CAU) un mois après la fin de la trêve hivernale, le 7 juillet.
Reprise des expulsions locatives
Les données sont encore parcellaires, mais les accords préfectoraux de concours de la force publique pour exécuter les expulsions se multiplient. Le CAU en a repéré une soixantaine sur le territoire national. Le comité de suivi du Droit au logement opposable (DALO), en a comptabilisé de son côté 66. L’Espace solidarité habitat de la Fondation Abbé ...
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