Faut-il y voir une spécificité des polices municipales des villes écologistes ? Depuis cette année, sous l’impulsion de la municipalité grenobloise (4 000 agents, 100 policiers municipaux, 157 700 hab.), les agents bénéficient d’un cursus de formation supplémentaire « pour monter en compétences sur les grands enjeux de société : violences faites aux femmes, maltraitance infantile, lien police-population, éthique et responsabilité… »
Le dispositif – « académie de la confiance » – est inédit. « Il s’agit de donner des clés de compréhension à nos policiers municipaux sur les phénomènes sociétaux actuels, en vue de les outiller pour faire de la prévention ensuite », explique Jérôme Lamain, directeur de la PM. Ce cycle concourt aussi à la mise en place d’une ou plusieurs équipes de police de proximité qui seront affectées à des quartiers sensibles pour retisser du lien avec les habitants. Dans ce but, les formations « prévention de la radicalisation » et « éthique et responsabilité » sont tout à fait pertinentes, considère Eric Amiel, référent « formation » à la PM de Grenoble. « Nos agents ont besoin de connaître les codes, de savoir parler aux jeunes, pour aller dans certains quartiers », étaye-t-il.
Gagner en vigilance
Jeune gardienne brigadière, Purdey Dupuis a testé et approuve ces nouveaux modules.
« En formation initiale, on
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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