Apporter la fibre optique partout en 2025, jusqu’aux coins les plus reculés : tel est désormais le nouvel objectif. Un défi ambitieux, car pour atteindre cette couverture générale, il faudra intégrer les 2,1 millions de prises qui représentent les derniers 5% du territoire. Des prises de plus en plus difficiles à construire au fur à mesure que le réseau avance, dans les territoires éloignés ou les zones de montagne par exemple, mais aussi en zone de déploiement privé.
Réouverture du guichet pour les RIP
Des prises plus longues, plus complexes et donc plus coûteuses. « Ce nouvel enjeu 2025 pose à la fois la question de la complétude de la couverture et celle de son financement, car les 5% restants sont des prises pas comme les autres », a ainsi constaté Hervé Rasclard, délégué général d’Infranum.
Il s’agit des raccordements à la demande (1%) et de ceux définis comme « non standards » (1%) ou « non raccordables » (3%). Le gouvernement consacre 570 millions d’euros du plan de relance au renforcement du plan France très haut débit, pour faire aboutir le 100% fibre en 2025.
« Cela s’est traduit très concrètement par la réouverture du « guichet » en janvier pour les réseaux d’initiative publique (RIP) qui n’avaient pas encore le projet de
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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