Une terrasse en bois entièrement démontée, dont les fagots ont été retrouvés un peu plus loin dans un quartier central de Paris, d’autres vandalisées, mais aussi des plaintes récurrentes, vidéos à l’appui, de riverains excédés par le bruit généré sur ces extensions d’un nouveau genre. Les exemples de tension se multiplient dans les villes après l’aménagement de terrasses de bars et de restaurants sur le domaine public.
L’an dernier, les restaurateurs avaient pu, sur simple déclaration, aménager des espaces extérieurs semi-privatifs, en complément des terrasses régulières. C’est ainsi que dans les rues ont fleuri des installations hybrides, souvent en bois, disposées sur des places de stationnement. A Paris (2,18 millions d’hab.), on en a compté 9 000. Le déploiement de ces aménagements décorés, végétalisés et colorés a donné lieu à beaucoup de créativité, tendance « do it yourself ».
Une commission spéciale
Cette année, la pandémie étant encore d’actualité, ces terrasses s’ancrent dans le paysage des centres-villes et les communes se sont organisées pour limiter les effets négatifs qu’elles peuvent produire. Chaque implantation est ainsi soumise à une autorisation d’occupation.
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