Snapchat, Twitter, Facebook, TikTok… Ces « rues numériques » sont un nouvel espace à investir pour les acteurs de la prévention car on y retrouve les mêmes problématiques de sécurité que dans l’espace physique. Elles peuvent même y être amplifiées. Cela est particulièrement vrai en matière de rixes. A tel point que le gouvernement a intégré la surveillance des réseaux sociaux et des messageries instantanées dans son nouveau plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences liées aux bandes et aux groupes informels, présenté mercredi 16 juin et qui a fait l’objet d’une circulaire du Premier ministre Jean Castex.
Si le phénomène n’est pas nouveau, chercheurs et professionnels de terrain s’accordent sur son aggravation. Important sujet de préoccupation en Seine-Saint-Denis, dix villes pilotes travaillent depuis novembre 2020 avec le Forum français pour la sécurité urbaine, en partenariat avec le Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), la Mission métropolitaine de prévention des conduites à risques de Seine-Saint-Denis, avec le soutien de la préfecture, à l’établissement d’un diagnostic pour mettre au point une stratégie adaptée. A cette occasion, la question du rôle des réseaux sociaux est apparue.
« On voit bien qu’ils ont une place multidimensionnelle puisqu’ils interviennent à toutes les étapes du conflit : de la genèse, à la transmission de l’information, jusqu’à l’organisation et la diffusion, relève Aline ...
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