Le constat est connu : la santé des enfants pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE) est moins bonne que celle des enfants en général, pourtant, leur prise en charge sanitaire s’avère déficiente, lacunaire, soit du fait des parents, soit en raison des parcours « hachés » au sein de l’ASE. Face à ce constat, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant a rendu obligatoire la réalisation d’un bilan de santé à l’entrée de la mesure de protection, puis une fois par an.
Cependant, selon le secrétariat d’Etat à la Protection de l’enfance, seulement un tiers des enfants bénéficie d’un bilan de santé à l’admission à l’ASE. C’est pour remédier à cette carence et, in fine, faire respecter la loi, qu’une expérimentation a été lancée à l’été 2019 par la Loire-Atlantique ...
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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