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Médias

Campagne électorale : trois régions monopolisent à elles seules 84 % du temps d’antenne

Publié le 15/06/2021 • Par Alexandre Léchenet • dans : France

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D.R.
Les candidats d'Ile-de-France, des Hauts-de-France et de Provence-Alpes-Côte d'Azur trustent chaînes de télévision et radios nationales depuis le début de la période électorale, selon les chiffres publiés par le CSA.

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Près de neuf heures pour les candidats de la liste de Thierry Mariani. Huit heures pour ceux de la liste de Renaud Muselier. Quasi autant pour Valérie Pécresse… Qui veut suivre les élections régionales et départementales dans les médias nationaux n’aura pas trop le choix dans les candidats.

Selon les chiffres compilés par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), pour la période du 10 mai au 4 juin (1), près de soixante-trois heures de temps d’antenne ont été accordées à des candidats aux élections régionales sur les antennes nationales. En regardant le détail par circonscription électorale, les candidats en Ile-de-France ont pu s’exprimer pendant vingt-quatre heures, suivis des candidats de Provence-Alpes-Côte d’Azur durant vingt heures et des candidats des Hauts-de-France pendant onze heures.

Si l’on ne regarde que les chiffres pour les chaînes « tout info », qui représentent environ 60 % du total, soit BFM, LCI et CNews, le podium s’inverse avec 32 % du temps de parole accordés au candidat en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, 31,7 % pour les candidats d’Ile-de-France et 18 % pour ceux des Hauts-de-France.

16% d’antenne pour 43 millions de Français

Ainsi, le reste des candidats se partagent 16 % du temps d’antenne, alors qu’ils vont se présenter devant 43 millions de Français. La région Auvergne-Rhône-Alpes, la deuxième région plus peuplée du pays, n’a eu qu’un peu plus d’une heure d’antenne. Une vingtaine de minutes, guère plus, pour les candidats dans la région Nouvelle-Aquitaine, qui compte six millions d’habitants.

« C’est l’une des difficultés de cette campagne, confirme-t-on au sein de l’équipe de Najat Vallaud-Belkacem, tête de liste en Auvergne-Rhône-Alpes. Le peu de temps disponible pour exposer les projets aux électeurs et les mettre en débat constitue un problème. » Parmi les freins identifiés : la polarisation du débat national autour de trois régions et la complexité de mettre en œuvre les règles d’équité. »

Une polarisation sur deux ou trois régions qui se confirme également dans les sondages commandés par les médias nationaux : Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur sont les seules régions pour lesquelles des chaînes d’info, notamment CNews et LCI, ont commandé des sondages. De même pour les chaînes du service public, en dehors de la vague de sondages locaux commandés par France 3 qui ne s’est concentrée que sur quatre régions.

Les départements oubliés

En matière d’élections départementales, c’est le désert. Seuls six cantons ont eu les honneurs des micros de chaînes nationales, avec en haut du podium, celui de Montpellier 1, surtout en raison d’une polémique raciste autour du port du voile d’une candidate suppléante.

En tout et pour tout, tous médias et toutes circonscriptions confondues, une heure et quelques de micros a été réservée à des candidats aux élections départementales.

Pluralité politique obligatoire

L’an dernier, feue Michèle Léridon, membre du CSA, rappelait que « le critère de la pluralité géographique n’entre pas en ligne de compte dans le cahier des charges imposé aux chaînes pendant les campagnes électorales, les autres critères sont déjà assez lourds et demandent un contrôle précis de leur part ».

Seul s’impose aux chaînes l’accès équitable à l’antenne de tous les candidats d’une même circonscription, ainsi que le rappellent les recommandations du CSA. Ainsi, CNews a été mis en demeure par le CSA pour un temps de parole non équitable accordé à Jordan Bardella, tête de liste en Ile-de-France, mais également pour avoir minoré le temps de parole déclaré du candidat RN.

Le conseil conclut ainsi : « Une fois cette correction effectuée conformément à ce qui vient d’être dit, les temps de parole, dans les programmes de “CNEWS”, des candidats aux élections régionales en Ile-de-France et de leurs soutiens font apparaître, pour la période du 10 au 28 mai 2021, des déséquilibres en ce qui concerne la présentation et l’accès à l’antenne des listes en lice. »

Ces chiffres ne concernent cependant que les chaînes nationales. Au niveau local, une centaine de débats doivent être organisés, pour chaque région et plusieurs départements sur les antennes locales de France 3 et France Bleu. Et si LCI organisera deux débats entre différents candidats, ça ne sera que pour l’Ile-de-France et les Hauts-de-France.

bandeau-open-data[L’article a été mis à jour le 24 juin : une erreur dans les calculs avait doublé l’ensemble des temps de parole, sans rien toucher donc aux équilibres.]

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Notes

Note 01 Les décomptes sont communiqués par les chaînes au CSA chaque semaine, puis instruits par le conseil, et ensuite publiés en ligne, ce qui explique ce décalage dans le temps. Retour au texte

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