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Certivéa vient de publier une radiographie inédite des 673 certifications et labels délivrés depuis 2006. Dans le secteur public, le monde de l'enseignement est le plus avancé.
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Depuis 2006, Certivéa délivre des certifications et labellise des rénovations énergétiques pour des bâtiments non résidentiels. En 15 ans, 673 bâtiments non résidentiels des secteurs privés et publics ont ainsi été certifiés pour leurs performances en matière de développement durable, leurs qualités environnementales et de confort de vie. En guise de bilan, l’opérateur vient de publier une radiographie qui permet de distinguer où les certifications sont les plus présentes : à 86%, celles-ci se dirigent en grande majorité vers les bureaux, contre seulement 7% pour les établissements d’enseignement (les 7% restants concernent les secteurs de l’hôtellerie, de la culture, du commerce ou de la santé…).
Dans le secteur public, les établissements d’enseignement sont largement priorisés, devant les bureaux et tous les autres secteurs. Plus précisément, l’Université de Bordeaux, la SNCF et la Conseil général des Alpes de Haute-Provence sont les acteurs les plus engagés.
Si l’on zoome spécifiquement sur les bâtiments d’enseignement, on constate que les universités sont les plus actives dans la rénovation énergétique. Et le secteur public de l’enseignement (avec 81% des labels/certifications) est à la pointe du sujet, loin devant les établissements privés (19%).
D’une manière plus générale, la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires concerne toute les régions avec une large majorité pour l’Ile-de-France (80,5%). Selon Certivéa, les 673 certifications/labels recensés depuis 2006 recouvrent 6,4 millions de m2