CC by Pascal Terjan
Un quart des rames TER marchent au diesel, une moitié à l’électricité, le reste est bi-mode. Le futur est à l’hybridation puis à l’hydrogène. C’est la SNCF qui commande les trains, et non les régions qui organisent néanmoins ces services et pilotent leur transition énergétique. La région Nouvelle-Aquitaine s’est alliée avec l’Occitanie, le Grand Est et le Centre - Val de Loire pour signer une convention avec la SNCF et Alstom.
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Demain, quand les opérateurs ferroviaires répondront aux appels d’offres des régions pour l’exploitation des lignes TER, la sobriété énergétique sera un argument phare. Les cahiers des charges auront immanquablement une forte dimension environnementale, et la SNCF ne compte pas se laisser doubler par ses futurs concurrents sur ce terrain-là. La date butoir pour libéraliser le marché des TER est décembre 2023, mais le temps de bâtir un cahier des charges, de lancer les appels d’offres et de sélectionner un opérateur, les premiers trains de la concurrence ne rouleront pas avant 2024 ou 2025.
Ce calendrier laisse du temps à la SNCF pour fourbir ses armes vertes avec un programme idoine, « PlaneTER », lancé en 2020. Aujourd’hui, un quart des rames TER marche au diesel, une moitié à ...