Stéphanie Stoll
Les plans algues vertes se suivent et se ressemblent. Après le premier (2010-2015), les conclusions du second (2017-2021) sont aussi décevantes. La commission des finances du Sénat pointe les insuffisances de résultats et les limites des actions volontaires. Mais aussi les conflits avec les financements de la PAC.
Ma Gazette
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Bien loin de la Bretagne, c’est un sénateur du Cantal, Bernard Delcros, qui a coordonné le contrôle budgétaire sur l’efficacité de la politique de lutte contre les algues vertes. Ce plan de 60 millions d’euros sur 5 ans est financé par l’État, l’agence de l’eau Loire-Bretagne et les collectivités locales. C’est l’État qui prend en charge la plus grande partie (7 millions d’euros par an) par le biais du programme d’interventions territoriales de l’État (PITE).
Après vingt ans de politique de lutte contre les algues vertes (avant les plans algues vertes, les programmes « Bretagne eau pure » avaient débuté en 1990 ...