La crise sanitaire a remis au cœur du jeu politique et institutionnel le maire et la commune. Vous en faites d’ailleurs le thème de vos universités d’été, qui se pencheront sur cette nouvelle dynamique communaliste. Pourquoi cette évolution récente ?
Ce mouvement était peut-être à prévoir, parce que l’on sort d’un cycle d’une vingtaine d’années de poussée intercommunale, avec les dernières lois « Notre » et « Maptam », qui sont profondément intercommunales. On sentait bien, sur le mandat qui vient de s’achever, que c’était fait de manière contrainte, parfois à marche forcée, avec un EPCI sur deux qui a disparu, donnant naissance à des intercos quelques fois tentaculaires en superficie et/ou en nombre de communes. On entendait, sur la dernière ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés