L’un est un préfet, qui, pendant la majeure partie du mandat d’Emmanuel Macron, a dirigé la délégation anti-discrimination de l’Etat, la DILCRAH. L’autre est un professionnel politique du Parti Socialiste reconverti depuis la fin du mandat de François Hollande comme enseignant associé à Sciences Po Bordeaux.
Dans une note rendue publique le 1er juin par la Fondation Jean Jaurès et intitulée « Apathie politique et responsabilité politique », Frédéric Potier et Emeric Bréhier dénoncent le discours sur la mainmise de la technostructure : « N’en déplaise à Jean-Pierre Chevènement, l’énarchie n’existe pas. Les énarques ne sont pas un alignement de petits pois en costume gris au langage policé. Rien de commun entre un chef de bureau ultralibéral à Bercy, un sous-préfet catholique conservateur ...
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Gazette des Communes
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