« Si travailler sur le monde rural paraît pertinent à beaucoup, notamment aux élus locaux, les garçons semblent toutefois être des sujets plus légitimes pour être étudiés par la sociologie », remarque Yaëlle Amsellem-Mainguy, sociologue et chargée de recherche à l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) dans l’introduction de « Les filles du coin. Vivre et grandir en milieu rural » (Presses de Sciences-po, mars 2021).
Cette enquête est le fruit d’une centaine d’entretiens avec des jeunes femmes de milieu populaire, âgées de 14 à 28 ans, habitant en zone rurale. Les jeunes ruraux, souvent qualifiés d’« invisibles », le sont encore plus lorsque l’on se concentre sur les jeunes femmes. « C’est une vision urbaine de penser que les jeunes ruraux sont invisible ...
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