Apprendre du passé pour préparer l’avenir, c’est la ligne suivie par l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) pour mesurer l’apport des contrats de plan Etat-région à la baisse des gaz à effet de serre et à l’adaptation au changement climatique.
En étudiant la génération de CPER 2015-2020 qui s’achève, l’I4CE espère apporter des arguments à l’Etat et aux régions qui négocient actuellement la génération 2021-2027. « Comment garantir la cohérence générale des futurs CPER avec les objectifs climatiques nationaux et régionaux, la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) ? », synthétise le rapport. Et les auteurs poursuivent : « L’enjeu pour les régions est de « verdir » les budgets consacrés aux politiques d’attractivité, d’aménagement, pour orienter leurs interventions dans le sens d’une transition régionale bas-carbone. Négocier les CPER dans cette perspective est d’autant plus important pour soutenir l’ambition climat des régions. »
Les estimations d’I4CE (1) dégagent ainsi des pistes d’améliorations pour la prochaine génération.
Ainsi, sur les 29 milliards mobilisées par les CPER 2015-2020, la moitié est apportée par les régions. Leurs engagements globaux représentent un volume équivalent à
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Contrats de Plan Etat-Régions : des milliards d’investissement structurants pour le climat, I4CE mai 2020
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