Si elles s’expriment bien en français, rares sont les voix d’élus locaux à s’opposer frontalement à la proposition de loi « protection patrimoniale et promotion des langues régionales ». Défendue par le député du groupe Libertés et territoires Paul Molac, le texte a été définitivement adopté à une très large majorité, le 8 avril, après le vote favorable de l’Assemblée nationale, en deuxième lecture.
« Sortir de l’hypocrisie »
Alors que cette loi, tant attendue par les défenseurs des langues régionales, aurait dû produire ses premiers effets, la saisine du Conseil constitutionnel par 60 députés le 22 avril à propos de certaines dispositions a stoppé le processus. « Il y a toujours eu une espèce de schizophrénie de la part de l’État sur ce sujet, qui a toujours financé plus ou moins ...
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Gazette des Communes
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