[Saint-Ismier, Isère, 7 000 hab.] Surveillance, mais aussi bienveillance. En 2016, la municipalité de Saint-Ismier a souhaité mettre en place un double dispositif dans sa commune : le concept répandu de « voisins vigilants » a été associé à celui de « voisins solidaires ». Le premier volet concerne la sécurité et la protection des biens. Le second vise à développer l’entraide entre habitants dans cette petite ville résidentielle de la vallée du Grésivaudan, à une quinzaine de kilomètres de Grenoble.
Gendarmerie ou CCAS
« Plus jeune, j’ai vécu dans un village du Sud de la France, tout le monde était vigilant et solidaire, sans même le savoir », s’amuse Jean-Jacques Ozil, 64 ans, participant à cette initiative depuis le départ. « Prendre une liste de courses, donner un coup de pelle quand il y a de la neige… tout en ouvrant l’œil au cas où. Ces deux aspects sont liés pour moi. Mais d’autres trouvaient ça gênant », poursuit-il.
De fait, une dissociation est survenue rapidement (lire ci-dessous). Les « voisins vigilants » sont désormais
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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