C’est en Saône-et-Loire que se trouve la densité d’églises romanes la plus élevée de France. « Il nous a fallu trente ans de recherches, commune par commune, canton par canton, pour arriver à cette évidence, fin 2020, se félicite Pierre Durix, fondateur et directeur des études du CEP en Charolais-Brionnais. Nous avons identifié plus de 300 édifices sur ce territoire, en partie ou entièrement romans. »
L’art roman s’étend du XIe jusqu’à la moitié du XIIe siècle. « Les monuments que l’on découvre aujourd’hui sont ceux dont le roman est caché par des constructions ultérieures, poursuit Pierre Durix. On identifie cette signature par les traces dans la pierre, laissées par des outils de taille de l’époque médiévale, par exemple. » Certains de ces monuments sont très célèbres, comme l’abbaye de Cluny (115 900 visiteurs par an), l’abbatiale Saint-Philibert de Tournus (200 000) ou la basilique du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial (425 000). Mais il en existe beaucoup d’autres, plus modeste et longtemps ignorés, que le PETR Mâconnais sud Bourgogne a choisi de mieux faire connaître et de mettre en valeur.
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Une mission qui a été confiée au CEP, désigné prestataire à ...
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