Dès la publication des rapports de Christophe Sirugue et de la Fondation Jean-Jaurès au printemps 2016, le conseil départemental de la Gironde (1) s’intéresse au revenu de base. « D’abord parce que nous sommes chef de file de l’insertion et de l’inclusion. Ensuite, nous avons 41 000 allocataires du revenu de solidarité active (RSA). C’est une allocation que nous finançons », rappelle Denise Greslard-Nédélec, vice-présidente (PS) déléguée aux politiques de l’insertion.
Simulation
Le département fait le constat des quatre limites du RSA. L’allocation souffre d’un taux de non-recours élevé, environ 30 %. Elle est peu agile, s’adapte mal aux revenus des personnes. Elle n’est pas ouverte aux jeunes, dont près d’un quart vit en dessous du seuil de pauvreté.
Enfin, elle s’inscrit dans un ...
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