«Le processus de réflexion remonte à notre analyse des besoins sociaux (ABS) de 2014 qui révélait que 31 % de la population vivaient en dessous du seuil de pauvreté à 60 % du revenu médian, à l’époque de 1 010 euros par mois. Le taux de chômage était d’environ 28 %, nettement supérieur à celui du Nord (18 %). Par ailleurs, notre ville compte 60 % de logements sociaux », explique Manuel Del Pozo, directeur du CCAS qui gère le dispositif (1).
Minimum social garanti
La municipalité conduit alors une étude sur la possibilité d’instaurer un revenu de base. « Nous sommes partis d’une réflexion sur le reste à vivre raisonnable par unité de consommation selon l’Insee », se souvient Manuel Del Pozo. Au bout du compte, le montant du minimum social garanti (MSG) a été fixé à 855 euros mensuel ...
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