À la suite d’une série d’agressions, le personnel des urgences de Saint-Antoine (Paris) s’est mis en grève le 18 mars. Le mouvement a fait tache d’huile dans les services d’urgences de l’AP-HP et un peu partout en France. Comme si dans le contexte d’exaspération des soignants face aux conditions de travail, les violences subies étaient la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. « C’est ce qui a lancé le mouvement, il y avait un ras-le-bol général », se souvient Anne-Claire Rafflegeau, infirmière, membre du Collectif Inter-Urgences. L’insécurité est en effet l’un des principaux sujets de mécontentement, selon l’enquête menée par Bruno Lamy, secrétaire général adjoint de la CFDT Santé Sociaux, auprès de ses militants dans des services d’urgences hospitalières, au printemps dernier ...
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J’en profiteRéférences
- Rapport 2019 de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS).
- Dans les Ehpad, des conditions de travail difficiles, notamment en raison de l’agressivité de certains résidents.
- Rapport de la HAS (2016) : « Mieux prévenir et prendre en charge les moments de violence dans l’évolution clinique des patients adultes lors des hospitalisations en service de psychiatrie ».
- « La violence dans les services d’urgences : évaluation d’une politique de réduction de la violence dans un service d’accueil des urgences parisien », E. Casalino, C. Choquet et al., Annales françaises de la médecine d’urgence, septembre 2015.
- « Agressivité et violence dans les services d’urgences, moteurs de changement de pratiques ? », Frédéric Thys et al., Soins pédiatrie/puériculture, vol. 31, n° 252, janvier 2010.
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