« Notre crainte ? Que les personnes à la rue, qui ont énormément souffert, soient contraintes de répondre à des questions sur leur vie privée pour ouvrir leur dossier informatique, alors qu’avec ce public, il y a clairement des questions qu’il ne faut pas approfondir. La personne à la rue a perdu confiance et mettre un ordinateur devant elle peut la braquer. Elle va se demander si la personne va vraiment retranscrire ce qu’elle a dit. »
Ce propos introductif de Thierry Renault, membre du Conseil national des personnes accueillies et/ou accompagnées (CNPA) pose la problématique à laquelle les travailleurs sociaux sont confrontés. Les obligations liées à l’usage de l’informatique ne vont-elles pas pousser dans leur retranchement les personnes ayant besoin d’aide qui ne souhaitent pas ...
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