Pour la quinzaine d’associations adhérentes à l’Uniopss, intervenant dans le champ de la santé, qui se sont mobilisées pour apporter leur contribution collective au projet de loi de Santé, certaines mesures sont de réelles avancées. Le renforcement de la prévention, le tiers payant généralisé, le service public territorial de santé ou l’expérimentation de projets d’accompagnement sont salués même si les associations se disent vigilantes quant aux moyens qui seront déployés.
Mais il faut aller plus loin, ajoutent-elles dans un communiqué :
- Aller plus loin en garantissant l’accès à une prévention et à la promotion de la santé pour tous, notamment à l’égard des personnes en situation de vulnérabilité, des jeunes, de la petite enfance et des services de protection maternelle et infantile ;
- Aller plus loin dans le renforcement du lien santé-social, en articulant l’activité des différents professionnels qui interviennent dans le soin, l’accompagnement et l’hébergement des personnes en situation de vulnérabilité et/ou de précarité sociale ;
- Aller plus loin pour renforcer les droits des publics en situation de précarité en mettant en place un observatoire national de lutte contre les refus de soins ;
- Aller plus loin dans l’accompagnement des personnes, en reconnaissant la médiation sanitaire et l’interprétariat ;
- Aller plus loin en développant et finançant les maisons d’accueil hospitalières à caractère social.
Les associations nationales représentatives des secteurs de la santé, de la santé mentale, des addictions, du handicap, de la lutte contre les exclusions et de l’hébergement publient donc une plateforme pour participer au débat.
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