B. Jackson / Adobestock
Aujourd’hui, le concept de la ville résiliente et durable oblige à une posture de responsabilité vis-à-vis d’un futur imprévisible sur le devenir du climat. Les processus d’aménagement et de construction du bâti n’y échappent pas. Dans le contexte de raréfaction des ressources, de nombreux professionnels du bâtiment envisagent autrement la prise en compte de la réversibilité des bâtiments et commencent à mobiliser l’ensemble des acteurs concernés (maîtres d’ouvrage, architectes, entreprises et aménageurs). La capacité de changement d’affectation, notamment d’un immeuble tertiaire en logements, est devenue une réelle opportunité d’adaptation aux cycles aléatoires du marché de l’immobilier. Voici douze conseils à retenir avant de recourir à la conception des bâtiments réversibles.
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Par Hafida Bouzemi, directrice du patrimoine bâti
Différencier la notion de réversibilité des autres termes
La réversibilité d’un ouvrage peut se définir comme : la capacité programmée d’un ouvrage neuf à changer facilement de destination (logements, bureaux équipement public, activités) grâce à une conception qui minimise, par anticipation, l’ampleur et le coût des adaptations futures. En phase études et une fois construit, un immeuble réversible se prête avec souplesse à la modification de son nouvel usage telle est la définition formulée en 2017 par l’agence Canal Architecture dans son livre ...