Une enquête Greenpeace et de l’Association végétarienne de France (AVF) vient au secours de la proposition de la Convention citoyenne pour le climat d’imposer le choix d’un repas végétarien quotidien en restauration collective publique d’ici à 2022. Celle-ci a été réduite à un cadre d’expérimentation « volontaire » et ce, uniquement pour les collectivités territoriales (le périmètre est réduit des deux tiers, en excluant les établissements publics d’Etat).
Alors que le projet de loi « climat et résilience » sera discuté à l’Assemblée nationale à la fin du mois, les associations tordent le cou de l’étude d’impact qui s’y rapporte. Cette dernière semble reposer davantage sur des a priori et des craintes que sur l’analyse du retour d’expérience.
En effet, l’étude d’impact ignore que l’option végétarienne est déjà une réalité pour plus de 200 villes, qui gèrent les cantines des crèches, des écoles, des maisons de retraite et des Ehpad municipaux. Les principales motivations invoquées par les villes interrogées(1)) par l’ONG pour l’adopter :
– la garantie d’un repas équilibré pour tous ;
– la lutte contre la stigmatisation liée aux menus confessionnels (64 % déclarent que la laïcité a joué un rôle dans cette option végétarienne) ;
– un moindre impact environnemental.
Un menu moins cher ou au coût équivalent
« 91 % des structures interrogées disent que le menu végétarien
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Références
- Option végétarienne dans les cantines : la réalité du terrain, enquête de l'AVF et Greenpeace, 23 pages.
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés