L’association pour le développement et l’innovation numérique des collectivités (Adico) a rendu publique fin février une étude sur l’apport de la mutualisation dans les Hauts-de-France. Au total, 488 personnes ont participé à l’enquête en ligne, majoritairement pour le compte de collectivités de moins de 2 000 habitants (67 %), et principalement des secrétaires de mairie et des DGS (58 %). Des entretiens ont aussi été menés auprès d’opérateurs publics de services numériques (OPSN) de la région.
Des acteurs et des offres très divers
Les OPSN y sont identifiés comme des « acteurs indispensables » pour faire face à la « numérisation accélérée du service public en France », fait valoir le communiqué de presse publié par l’Adico. Pour rappel, les OPSN sont « des syndicats mixtes, centres de gestion, agences départementales, qui mutualisent des services (centrale d’achat de matériel, de logiciels, support, formation) pour le compte de leurs adhérents, précise l’étude (1).
L’offre des services couverts par les OPSN est vaste : matériel informatique, facturation, école numérique avec les espaces numériques de travail, archives électroniques, délégués à la protection des données, marchés publics… Mais certaines offres ne sont pas ou peu couvertes ; par exemple dans cette étude, les autorisations droit des sols ou la vidéoprotection.
Un état d’avancement inégal de la démat’
Il ressort de l’étude que la dématérialisation n’est que « très inégalement avancée » dans les collectivités, mais que l’appartenance à un OPSN a toujours un impact positif sur cet avancement.
Ainsi, la dématérialisation de la transmission des actes (@ctes), le parapheur électronique et le délégué à la protection des données mutualisé sont les services les plus
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Gazette des Communes
Références
Analyse de l’apport des OPSN des Hauts-de-France à la transformation numérique régionale et des synergies régionales possibles pour l’égalité numérique des territoires, février 2021, 19 pages.
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