Isolement, précarité, stress, mal-être… l’impact de la crise sanitaire sur la vie des étudiants conduit les collectivités, tous échelons confondus, à se mobiliser.
Début décembre, un étudiant s’est donné la mort dans sa résidence universitaire du campus de La Doua, à Villeurbanne. Toujours dans la région lyonnaise, en janvier, deux autres ont fait des tentatives de suicide. Dépassés par les cours à distance, isolés, angoissés sur leur avenir, ne mangeant pas à leur faim, les étudiants craquent. Et les annonces du président de la République du 21 janvier – une journée de cours en présentiel par semaine, des repas à un euro, un chèque « santé mentale » – ne suffisent pas.
« Ce sont les universités et les Crous qui doivent prioritairement venir en aide aux étudiants. La collectivité est en deuxième ligne, mais, dans le contexte actuel, nous sommes amenés à intervenir. Et nous continuerons à le faire », affirme Tristan Lahais, vice-président ...
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